• Famille Geronimo

    Famille Geronimo

    Cochise

    Chef Indien

    Pére De Geronimo

    Tribu Des Apaches

    Les date et lieu de naissance de Cochise ne sont pas précisément connus ; il serait né entre 1800 et 1815, probablement vers 1810, dans le nord du Mexique ou dans le sud-est de l'Arizona1. Certains historiens pensent qu'il est né dans les montagnes Chiricahua, territoire qu'occupaient alors les Chokonens, groupe d'Apaches Chiricahuas dont Cochise faisait partie1,2. Il est le fils d'un chef des Chokonens, probablement Pisago Cabezón3, et a au moins deux jeunes frères nommés Coyuntura et Juan, ainsi qu'une sœur4. Le nom que Cochise reçut à la naissance nous est aujourd'hui inconnunote 1. Dans sa jeunesse, il se fait appeler Goci, ce qui signifie littéralement « son nez », en référence à son nez aquilin4.

    Peu de choses sont connues sur ses premières années mais étant fils de chef, il a probablement reçu une éducation et un entrainement supérieurs à la plupart des autres jeunes de son âge5.

    À la naissance de Cochise, les Apaches vivent dans une paix relative avec les Espagnols. En effet, après des décennies de conflits, le vice-roi de Nouvelle-Espagne, Bernardo de Gálvez, fait publier en 1786 l'Instrucción dans laquelle il préconise une nouvelle politique vis-à-vis des Amérindiens6. Le gouvernement tente de persuader les Apaches de venir s'installer à proximité des presidios où on leur fournit des rations, des vêtements ou encore de l'alcool, afin de briser le système social apache en les rendant dépendants des Espagnols7. Le début de la guerre d'indépendance du Mexique qui coïncide approximativement avec la naissance de Cochise, change de manière significative les relations entre les Apaches Chiricahuas et le Mexique. En effet, la guerre a épuisé l'argent public et réduit les fonds alloués au maintien des presidios et aux rations prévues pour les Apaches.

    À la fin des années 1830, il épouse Dos-teh-seh, fille de Mangas Coloradas8, avec qui il a deux fils : Tazha né au début des années 1850 et Naiche né vers 18569.

     

    Son Epouse

    Dos-Teh-Seh

    Fille De :

    Mangas Coloradas

    Chef Indien.

     

     

    Famille Geronimo

    Taza

    Frére Ainé

    De Geronimo

    Taza, né vers 1842 et mort en 1876, est chef des Apaches Chiricahuas de 1874 à 1876.

    Fils de Cochise, il devient chef à la mort de celui-ci. Il meurt d'une pneumonie le 26 septembre 1876, âgé de 34 ans. Son frère Naiche et Geronimo lui succèdent à la tête des Chiricahuas.

    Il est enterré au cimetière du Congrès, à Washington.

     

    Famille Geronimo

     

    Famille Geronimo

     

    • Hattie Tom, femme chiricahua photographiée par Frank Rinehart en 1899.

    Répartition des tribus apaches au XVIIIe siècle : Ch – Chiricahuas, WA – Apaches de l'Ouest, N – Navajos, M – Mescaleros, J – Jicarillas, L – Lipans, Pl – Apaches des Plaines

    Les Chiricahuas sont un groupe d'Apaches vivant dans le Sud-Ouest des États-Unis. À l'époque du contact européen, ils vivaient dans un territoire d'environ 60 000 km2 dans le sud-ouest du Nouveau-Mexique et le sud-est de l'Arizona aux États-Unis, et dans le nord du Sonora et du Chihuahua au Mexique. Parmi les Chiricahuas notables, on peut citer Mangas Coloradas, Cochise, Nana, Geronimo, Naiche, Taza, Lozen, Victorio ou encore Dahteste

     

    Famille Geronimo

     Naiche

    Frére Cadet De Geronimo

     

    Naiche, né vers 1857 et mort le 16 mars 1919 à Mescalero, au Nouveau-Mexique, est un chef apache. Il fut le dernier chef héréditaire de la bande apache des Chiricahuas. Il est aussi connu comme peintre.

    Naiche est aussi orthographié Nache, Nachi ou Natchez1. Il est le fils cadet de Cochise (chef du groupe chihuicahui de la bande chokonen et chef principal de la bande chokonen des Chiricahuas) et de Dos-teh-seh (fille du chef Mangas Coloradas) et le frère de Taza.

    En 1880, Naiche voyage au Mexique avec la bande de Geronimo pour éviter d'avoir à déménager dans la réserve indienne (apache) de San Carlos (en), en Arizona. Ces Amérindiens se rendent aux autorités en 1883, mais s'échappent de la réserve en 1885 et retournent au Mexique. Ils décident de cesser la lutte, et se rendent en 1886. Ensuite, Naiche est emprisonné avec d'autres au fort Marion, à Saint Augustine, en Floride1.

    Naiche et d'autres Apaches demandent à retourner en Arizona. Les États-Unis refusent, mais comme les tribus kiowas et comanches offrent de partager leurs réserves du sud-ouest de l'Oklahoma avec les Chiricahuas, Naiche et 295 membres de sa bande déménagent à Fort Sill, dans cet État, où ils deviennent la tribu apache de Fort Sill (en). En 1913, Naiche déménage dans la réserve indienne des Mescaleros, au Nouveau-Mexique. Il meurt le 16 mars 1919 à Mescalero, au Nouveau-Mexique (en)1.

     

    Famille Geronimo

     

    Naiche peignit ses œuvres en couleur sur des peaux de daim. Ses sujets étaient des fleurs, des cervidés, d'autres animaux sauvages, des dindes et divers objets naturels tels qu'il les voyait. Il sculpta aussi des cannes dans le bois et les peignit de diverses couleurs.

     

    Naiche est l'un des principaux personnages du roman Cry of Eagles de William W. Johnstone (en). À la tête d'une bande d'Apaches, il livre une guerre aux colons et aux mineurs blancs tandis qu'il essaie de joindre Geronimo au Mexique. Dans le dernier chapitre, il se fait tuer par le protagoniste du livre, Falcon MacCallister2.

    Naiche est joué par Rex Reason dans le film Taza, fils de Cochise (1954) de Douglas Sirk.

     

    1. a, b et c (en) Bruce E. Johansen, « Naiche (ca. 1857—1919) », dans Oklahoma Historical Society's Encyclopedia of Oklahoma History and Culture (lire en ligne [archive]).
    2. (en) William W. Johnstone, Cry of Eagles, Pinnacle Books/Kennsington Publishing Corp, octobre 1999.

     

     

    Famille Geronimo

    Geronimo

    Geronimo1, né le 16 juin 1829 dans la tribu apache Bedonkohe près du Turkey Creek, affluent de la rivière Gila (Nouveau-Mexique, alors sous domination mexicaine), et mort le 17 février 1909 à Fort Sill (Oklahoma, États-Unis), appelé à sa naissance Go Khla Yeh (« celui qui bâille »), parfois écrit Goyathlay, est l’un des protagonistes des guerres apaches ayant combattu le Mexique et les États-Unis pour les droits des amérindiens.

    Né au Nouveau-Mexique dans la tribu des Apaches Bedonkohe à Nodoyohn Canyon (anciennement au Mexique) près de la rivière Gila. Fils de Taa Di Tlish Hn et de Gha Den

     

    Dini (« celle qui est traversée par la lumière »), il n'a jamais été chef, mais en tant qu'homme-médecine (chaman)[réf. souhaitée] et guerrier reconnu et respecté, il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas. Après la mort de Taza, le fils aîné de Cochise, Naiche, le second fils du vieux chef doit partager le contrôle de la tribu avec lui. Par ailleurs, son beau-frère Juh était un leader de la tribu des Apaches Nednis. Geronimo est appelé également Guu Ji Ya (« l'astucieux »).

    Geronimo est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846. En 1858, après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine près d’un village appelé Kas-ki-yeh par les Apaches, il commence des raids de représailles en territoire mexicain. On dit que Geronimo a fait un rêve la veille du jour où les hommes blancs sont arrivés, il aurait rêvé que des hommes de couleur blanche venaient sur leurs terres pour les exterminer. Il venge sa famille le 30septembre1859, jour de la saint-Jérôme. Les cris des Mexicains invoquant saint Jérôme pour leur défense (« Geronimo ! Geronimo ! ») l'inspirent et il prend alors ce nom. Plus tard, lors d'une autre attaque surprise, les Mexicains tuent sa nouvelle épouse et son fils.

    En octobre 1862, il participe avec les chefs Cochise et Mangas Coloradas à la bataille d'Apache Pass. En janvier 1863, Mangas Coloradas — malgré l'opposition de Geronimo — se rend au Fort McLane, dans la petite ville d'Apache Tejo, pour y signer un traité de paix.

    En 1871, après près de dix ans de guerre contre les États-Unis, les Apaches Chiricahuas, alors dirigés par Cochise, négocient un accord de paix sur les conseils de Tom Jeffords. Ils obtiennent la création d’une réserve sur leurs terres.

    Mais en 1876, la réserve Chiricahua est fermée par les autorités américaines. La plupart des Indiens sont déportés vers la réserve de San Carlos(en), aride et désertique mais Geronimo, Naiche et Juh réussissent à s’enfuir. Geronimo est arrêté l’année suivante au Nouveau-Mexique par l’agent indien John P. Clum et transféré à San Carlos. Libéré, il s’enfuit de la réserve quelques mois plus tard. Il gagne le Mexique où il vit de pillages, avant de regagner San Carlos en 1879.

    En septembre 1881, peu après la mort de Nochedelklinne, un leader spirituel apache tué par les soldats, Naiche, Geronimo et Juh s’enfuient à nouveau de leur réserve. Ils lancent de violentes attaques contre les colons blancs avant de s’évanouir dans les montagnes mexicaines. En novembre 1882, ils y abattent les 22 soldats mexicains du capitaine Juan Mata Ortiz.

    Les raids des Apaches débordent du côté États-Unis (en Arizona et Nouveau-Mexique) : en mars 1883, 26 colons américains sont tués. Le général George Crook est chargé de protéger la population blanche et entreprend de traquer les Apaches hostiles dans leurs repaires mexicains. Un camp découvert par les éclaireurs apaches de Crook est attaqué en mai 1883. Les leaders apaches acceptent alors le principe d’une reddition. En 1884, Geronimo s’établit de nouveau dans la réserve de San Carlos.

    Geronimo, en compagnie de Naiche et plusieurs membres de la tribu, s'échappe encore plusieurs fois, vivant de pillages, avant de se rendre. L'arrestation brutale du guerrier Ka-ya-ten-nae le pousse à s'enfuir une nouvelle fois le 17mai1885 avec 109 femmes et enfants, et 35 hommes.

    Depuis le Mexique, ses hommes lancent plusieurs raids meurtriers en Arizona et au Nouveau Mexique. Il est de nouveau retrouvé au Mexique par des éclaireurs apaches en mars 1886. Pendant une conférence avec le général Crook, il accepte de regagner la réserve avec les soldats américains. Il se ravise plus tard et s’échappe dans les montagnes avec Naiche, une quinzaine de guerriers et quelques femmes et enfants.

    Crook ayant démissionné, c’est le général Nelson Miles qui est chargé de le poursuivre avec 5 000 hommes et des milliers de volontaires. 3 000 soldats mexicains sont aussi mobilisés contre les Apaches au sud de la frontière. En marge de la poursuite de Geronimo, le général Miles fait déporter en Floride les Chiricahuas vivant en paix dans la réserve de San Carlos. Pendant plus de cinq mois, Geronimo et ses partisans réussissent à passer entre les mailles du filet, utilisant la surprise, la mobilité et les connaissances des Apaches des modes de survie dans des conditions extrêmes. La capacité à disparaître de Geronimo était attribuée selon son peuple à des pouvoirs de prémonitions qui l'avertissait de la présence de l'ennemi, pouvoirs liés à son statut de chaman2. Épuisé, fatigué de se battre, il finit par se rendre le 4 septembre 1886 avec 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants. « C’est la quatrième fois que je me rends » dit-il.

     

    Les campagnes de guérilla de Geronimo restent un parfait exemple du genre. Ses excellentes connaissances géographiques et ses facultés à exploiter des ressources humaines limitées et des terrains difficiles ont fait de lui un stratège et un tacticien de premier ordre.

    Sa reddition a fait l'objet d'une polémique au sein de l'armée américaine, car le général Howard, chef de l'armée américaine de la zone Pacifique, a rendu compte à son chef d'état major, à l'attention du Congrès et du président des États-Unis, de la reddition d'un dangereux hors-la-loi obtenue sans condition, alors que des témoins (notamment le général Stanley) ont rapporté, de leur côté, que Geronimo s'est constitué prisonnier de guerre moyennant la prise en charge humanitaire, sociale et éducative des communautés apaches par l'État fédéral3.

    Sur ordre spécial du président Grover Cleveland, il est placé sous surveillance militaire étroite à Fort Pickens en Floride avec quatorze de ses braves. Le climat humide de la Floride s’avère malsain pour les Apaches habitués à celui du désert et plusieurs d'entre eux décèdent. Les survivants sont ramenés à Fort Sill, en Oklahoma, en 1887. Geronimo se convertit alors au christianisme et devient fermier. Il regrette cependant jusqu'à la fin de ses jours de s'être rendu. Il vend des souvenirs à l'Exposition universelle de 1904, étant de ce fait présent aux Jeux Olympiques de Saint-Louis, et participe à la parade d'inauguration de Theodore Roosevelt en 1905.

    Il dicte l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d'une pneumonie à Fort Sill, en Oklahoma, le 17 février 1909. Son dernier vœu est d'être enterré sur les terres de la rivière Gila.

    Sa tombe au cimetière du camp militaire Fort Sill aurait été profanée vers 1918 par la société secrète Skull and Bones de l'université Yale. Cette société conserverait encore le crâne, deux os, une bride et des étriers de Geronimo dans ses locaux de New Haven. On compterait au nombre des profanateurs Prescott Bush, père de l'ex-président George H. Bush et grand-père de l'ex-président George W. Bush4. Cet épisode est considéré comme une légende par plusieurs chercheurs tandis que l'historien David H. Miller estime que si les membres de la société ont bien profané une tombe, il y a peu de chance que ce soit celle de Geronimo qui ne

    comportait pas d'indication à l'époque5.

    En 2009, année du centenaire de sa disparition, l'arrière-petit-fils de Geronimo entreprend une action contre le gouvernement américain pour rassembler les restes de son aïeul et ramener sa dépouille auprès de son lieu de naissance au Nouveau-Mexique4 et faire ainsi respecter ses dernières volontés2.

    En 2010, le nom « Geronimo » a été pris comme nom de code par les États-Unis pour désigner Oussama ben Laden. L'annonce a été faite juste après l'opération militaire héliportée qui a entraîné sa mort à Abbottabad, au Pakistan, le 2 mai 2011. Le message Geronimo-EKIA, contraction de Geronimo, Enemy Killed in Action (« Geronimo, ennemi tué au combat ») a servi au commando des Navy Seals6 pour aviser la Maison-Blanche du succès de l'opération. Ce nom d'emprunt a suscité la colère des communautés indiennes américaines7.

    Famille Geronimo

    Geronimo ( droite.)

    Avec Ses Guerrier en 1886

    Famille Geronimo

     Epouse

    Et Fils De Geronimo

     

    Famille Geronimo

     

    Geronimo (1887)

    Famille Geronimo

    1886, bande de prisonniers apaches à l'arrêt Southern Pacific Railway près du rio Nueces. (Geronimo est le troisième depuis la droite à l'avant)

    Désoler pour La Clartè Des Photos.

    Elles Sont Trés Vieilles.

    Famille Geronimo

    Geronimo photographié par Edward Sheriff Curtis en 1905.

     

    Un Bel Hommage

    D'Histoire De Geronimo.

     

     

    Famille Geronimo

     

    Passée Un Joyeux Réveillon

    Pour  Une Nouvel Année

     2018

     

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 30 Décembre 2017 à 17:37

    Magnifique reportage sur ces apaches !

    Merci à toi et de même.


    Bon dernier week end prolongé de l'année !
    Avec la tempête qui s'est à nouveau installée ...
    Bisoux, ma tit' muriel

      • Muriel Angel
        Dimanche 31 Décembre 2017 à 07:30

        Bisous  a toi aussi ma petite Dom.

      • Muriel Angel
        Mercredi 3 Janvier 2018 à 09:55

        Oui il y a vraiment trop de vent

        Et De pluie aujourd'hui

        Alors il vaut mieux rester chez soi.

    2
    Dimanche 31 Décembre 2017 à 09:45
    nays&

    bravo pour ton article Muriel  de ce peuple si brave et courageux et respectueux de la nature

    qui a été tué massacré pillé anéanti quasi par les nouveaux arrivants  c'est triste

     je te souhaite une très bonne année Muriel

    bisous ☺♥

      • Muriel Angel
        Mercredi 3 Janvier 2018 à 09:59

        Oui car je n'oublie pas que L’Amérique était leur pays

        C'est leur terre, ils on eux tend de souffrance

        par l'homme blanc.

        Et Aujourd'hui ils sont la plupart dans des réserves.

        Alors qu'ils vivaient en paix dans le passée.

        Un Bel Hommage que je leur donne.

    3
    Lundi 1er Janvier 2018 à 06:28

    Bon lundi, début de semaine et premier jour de l'année !

      • Muriel Angel
        Mercredi 3 Janvier 2018 à 10:04

        de même pour toi ma petite Dom

    4
    Mercredi 10 Janvier 2018 à 18:09

    Bonsoir ma chère Muriel,

    Merci pour cet intéressant reportage sur les Apaches.

    Quand je pense qu'ils vivaient heureux en toute liberté sur ces terres sauvages, riches et fertiles et qu'ils se sont retrouvés du jour au lendemain parqués dans des réserves !

    Hélas, ce genre de chose existe encore et partout autour du monde des tribus  sont encore chassées de leurs territoires à cause d'êtres humains égoïstes et cupides.

    Heureusement, nous entrons dans une nouvelle ère qui mettra fin à tout cela. Du moins je l'espère :).

    Douce soirée.

    Bisous fleuris,

    Martine

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